utawarerumono

Données :

Titre original : Utawarerumono
Année de production : 2006
Studios : [OLM] [LANTIS]
Genre : [DRAME]
Auteur : [AQUAPLUS]
Format : 26 EPS 25 mins

Synopsis :

Après un tremblement de terre, un homme est retrouvé inconscient et blessé par la jeune Aruru et sa sœur aînée Eruru. Il va être recueilli par les deux sœurs et soigné avec l’aide de grand-mère, qui est aussi le shaman du village. Amnésique, il est rapidement adopté par les habitant du village sous le nom de Hakuoro. Lorsque la vieille femme se fait tuer à la suite d’une altercation avec le Shogun local, Hakuoro va prendre la tête de la révolte, renverser le shogun, et tenter de diriger de façon juste et équitable le pays qui lui appartiendra dès lors. Mais cet homme est aussi p lein de mystère, doué de pouvoirs et de connaissances qui semblent parfois surnaturelles. Comment arrivera-t-il à sauvegarder son pays face à ses puissants adversaires ? Quel est son terrible passé ? Pourquoi a-t-il sur le visage un masque qu’il lui est impossible d’enlever ?

Pour ceux désirant connaître la version longue de l’histoire et la légende d’Hakuoro, il faut aller sur le site de Wikipédia en anglais. Personnellement je l’ai lu vers la moitié de la série, et cela ne m’a pas empêché de profiter du reste.

Personnages :

Un des grands atouts d’Utawarerumono est de présenter une myriade de caractères, chacun ayant un rôle plus ou moins prépondérant à un moment ou à l’autre de l’histoire en étant suffisamment développé pour que l’on s’intéresse à lui (tout en restant dans une certaine limite, ce qui est nécessaire au vu du nombre d’épisodes).

Il est donc très difficile de prétendre présenter les personnages sans en oublier la moitié, ou plus probablement, les trois quarts. Ici ne seront donc introduits que ceux qui se retrouvent à chaque épisode, ou/et qui sont vraiment au centre de l’intrigue.

Hakuoro :
le héros de cette épopée. Compréhensif, intelligent et charismatique, il doit pourtant utiliser toute la violence et la ruse dont il est capable afin d’éviter à sa patrie la destruction.
Il est amnésique et son passé reste un secret sombre et mystérieux qui le tourmente.


Eruru :
la sœur aînée d’Aruru.
Elle a recueilli et soigné Hakuoro qui la considère comme sa plus proche famille et dont elle est amoureuse.
Timide, elle se révèle pourtant une personne responsable et capable, dans les temps troubles que doit traverser le nouveau royaume.



Aruru :
la sœur cadette. Bien que très timide, elle va vite considérer Hakuoro comme son père (le vrai est décédé et s’appelait aussi Hakuoro).
Elle est la maîtresse de Mukkur, un Mutikipa (sorte de grand tigre blanc à la peau quasi-indestructible).


Oboro :
l’homme lige d’Hakuoro. Il est impulsif et parfois irréfléchi.
Il a une petite sœur gravement malade qu’il cherche à protéger envers et contre tout.


Benawi :
le général de l’ancien Shogun passe aux ordres d’Hakuoro lorsque ce dernier défait le mauvais empereur.
Il est très bon tacticien et guerrier, ainsi qu’habile administrateur.

Tusukuru :
elle est la grand-mère d’Eruru et Aruru.
C’est une grande guérisseuse. Elle est importante, car c’est par elle que tout va commencer.
Elle a donné son nom à Hakuoro et lui-même a donné son nom au nouveau pays (Tusukuru).
Avis :

I - Le bon fond avec la bonne forme

Une œuvre d’heroïc-fantasy en 26 épisodes qui soit réussie ? J’avoue que si on m’avait présenté cette série de cette manière j’aurais ris et passé mon chemin. Et pourtant…
A) Un anime complet-complexe

Le moins que l’on puisse dire d’Utawarerumono, c’est que c’est une série complexe, au niveau de son intrigue notamment. En effet, il n’est pas question ici de devenir l’homme le plus puissant du monde ou le plus intelligent, ou le plus adroit avec les filles ou je ne sais quoi d’autre ; Utawarerumono est l’histoire d’un homme qui essaie de suivre son chemin en évitant de faire souffrir les autres. Mais loin de l’image niaise que des héros « à la Trigun » auraient pu laisser, Hakuoro sait qu’il faut parfois tuer, détruire et faire souffrir ses ennemis, et à ce petit jeu, il se révèle même plutôt efficace.

Pour en revenir à l’intrigue, tout commence donc dans le petit village où Hakuoro est recueilli et où il vit un moment, avant de se passer à la capitale de Tusukuru, pays dont il est le nouvel empereur.
Nous allons donc suivre son évolution à travers les nouvelles rencontres, les confrontations et la prise de responsabilités jusqu’à l’affrontement final, car il y en a bien un, ainsi qu’un méchant, comme toute histoire de Fantasy qui se respecte.

Ce qui fait la force d’Utawarerumono, c’est que le personnage principal n’aura pas que de brutales épreuves physiques à traverser, mais aussi une crise d’identité liée à son amnésie, et dont ses ennemis usent parfois à leur profit. Il y a aussi une histoire d’amour avec Eruru, mais est relativement reléguée au second plan par la trame historique (les guerres avec leurs lots de batailles et de blessés). Hakuoro va aussi rencontrer pleins de compagnons, qui seront tous développés à un certain degré, ce qui rend l’anime très vivant et brise la monotonie apparente entre les séquences guerrières.
Vous me direz : « s’il y a autant de choses à dire et à expliquer, en 26 épisodes seulement, ça ne doit plus ressembler à rien tellement c’est condensé ? » Et bien non. Contrairement à d’autres animes qui élèvent quasiment au rang d’art la manière de faire durer une courte action, Utawarerumono raconte les événements de façon simple et claire, sans fioritures, à la limite de la reconstitution historique. Les scènes de batailles ne s’étalent pas sur des épisodes comme c’est le cas ailleurs. De la même manière, lors des réunions sur la stratégie à employer, chacun ne passe pas des heures à réfléchir, puis à expliquer, puis on ne voit pas comment les autres s’émerveillent de l’idée, mais alors un autre pense que ……etc. Il y a relativement peu de passages à la première personne, voire quasiment aucun excepté les tourments d’Hakuoro sur ses actes et son passé.

De cette manière, un monde complet tant politiquement que géographiquement et culturellement, et même une mythologie cohérente se mettent en place dans les 26 épisodes de la série. De plus la concision et la complexité de la narration confèrent aux épisodes un aspect envoûtant, qui vous entraîne du premier au dernier d’une traite. Avant même que vous vous en aperceviez, vous êtes déjà dépendant. Ceci ajouté à la profusion de personnages fait de U. une série où l’on ne s’ennuie jamais, et dans laquelle on est vite pris tant on a l’impression ‘’que c’est vrai’’.
B) La dimension fantastique

Pourtant, le monde d’U. est loin d’être réaliste. Les gens ont des queues et des oreilles d’aspect vaguement animalier, les montures sont de grands lézards. Tout comme dans les plus grandes histoires de la fantasy, l’histoire se déroule à une époque où l’épée et l’arc dominent, où la poudre n’est connue que de très peu de personnes (Hakuoro seul ici), et où l’immense majorité de la population travaille aux champs de la ferme familiale. Les populations sont soumises aux volontés d’empereurs locaux bien trop souvent tyranniques, mettant leur bonheur personnel au dessus de la vie des simples gens.

Comme tout héros qui se respecte, Hakuoro souhaite changer les choses, dans son pays du moins, ce qui va entraîner la colère des Shoguns voisins. De plus, de grands empires désirent asservir tout le pays. Par-dessus le marché, une force obscure agit dans l’ombre en manipulant les seigneurs de la guerre. Si ce n’est pas de la fantasy, je me demande bien de quel genre il s’agit.

Aussi U. est une grande épopée, avec plus que son lot de batailles et de destructions (les châteaux étant en bois…). Hakuoro est entouré de nombreux compagnons qui sont pour certains des figures classiques de la fantasy : l’escrimeur impulsif et emporté mais loyal, le grand général réfléchi et puissant, la magicienne douce et maternelle etc. Chacun est attachant et joue un grand rôle dans la trame de l’histoire (ne serait-ce que comme héros dans l’armée).

Par contre, je reproche à U. de diminuer la dimension romantique, même s’il est vrai que cette dernière n’a pas sa place dans une telle série. En effet, un ou deux épisodes supplémentaires auraient été bénéfiques pour renforcer cet aspect, qui est quand même d’une certaine importance dans le monde de la fantasy (même Conan a aimé une femme, c’est même pour elle qu’il vit certaines de ses aventures !).
II - D’un point de vue plus technique (^^)

Côté design, comme pour le reste, rien à redire, ou si peu. Le trait est beau, le chara design bien fait, les actions s’enchaînent de manière fluide. Le seul reproche à faire serait l’utilisation de l’informatique un peu trop voyante lors des batailles, ce qui gâche un peu le plaisir d’un millier de cavalier dévalant une pente vers leur ennemi en criant.

Niveau musique par contre, rien d’exceptionnel, ce qui est dommage, vu le niveau du reste, je me serais attendu à quelque chose de plus magistral. La musique se fait surtout ressentir dans les moments calmes de la série. Quand aux génériques, ils mettent le spectateur dans l’ambiance en donnant le ton de la série.
III - Le démenti des origines :

En effet, Utawarerumono serait adapté d’un jeu de combat hentaï (je dis bien serait, n’ayant jamais vu ledit jeu). Pas de quoi s’affoler en tout cas, car il n’y a pas l’ombre du soupçon de début de fan service timide dans l’anime. Pour ceux dont cela seul à attiré l’attention, tant mieux, pour les autres n’ayez pas peur.

Utawarerumono est un anime pour tous les âges et tous les sexes, qui fera plus que plaire aux fans des Chroniques de la guerre de Lodoss et autres Seigneurs des Anneaux. Quand aux autres, c’est une très bonne occasion de découvrir ce genre passionant qu’est la fantasy.
en gros , c est un manga a voir absolument !!!!
( je precise que dans cette description , rien n est de moi , j ai trouvé sa sur internet et c est exactement ce que je pense et le truc etant bien fait , je me suis dis que c etait un resume complet et de bonne qualité ! )
il y a encore bien d autre persos tres important !